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En cette rentrée, Lucrezia Reichlin publie « La Banque centrale européenne et la crise de l’euro »*. Dans cet essai, elle explique les faiblesses du cadre institutionnel de la zone euro observées entre 2007 et 2015, pendant la crise financière et met en évidence la nécessité de consolider le système.

Branko Milanovic met en lumière les défis politiques de nos sociétés à travers l’analyse des inégalités mondiales et un mode de lecture novateur.

Le pétrole, ressource par définition non renouvelable, s’épuise. Au-delà des questions sur l’échéance et les modalités de la rupture, les enjeux environnementaux et économiques s’invitent et s’imposent comme autant de défis.

De nombreuses entreprises prennent désormais en compte l’impact environnemental de leur activité, sans nécessairement ajuster leur modèle économique. Pour les scientifiques qui défendent une refonte totale des règles comptables, l’essentiel reste à faire.

Un risque dit « de transition » encore largement négligé, malgré son potentiel systémique. Au-delà de ses conséquences physiques (inondations, sécheresse…), le changement climatique expose les actifs à un autre risque : celui de « s’échouer » du fait de leur incompatibilité avec une économie bas carbone.

D’ici à 2040, la production d’énergie devrait augmenter de plus de 25 % … les EnR, qui s’appuient sur les nouvelles technologies, sont souvent envisagées comme des solutions alternatives à l’utilisation des énergies fossiles. Pourtant, ces technologies sont de grandes consommatrices de métaux dont l’extraction et la production ont un impact environnemental considérable et en font des matières premières éminemment stratégiques.

Internet recouvre des enjeux de pouvoir qui placent les GAFA et les États-Unis en situation dominante. Moteurs de recherche, fournisseurs de contenus, hébergeurs, transitaires, points d’échange, fournisseurs d’accès… une cartographie du 5ème pouvoir.

Vieillissement de la population, individualisation des traitements, dégradation des modes de vie, concurrence entre les hôpitaux… si les hypothèses évoquées pour expliquer cette tendance sont nombreuses, le débat reste ouvert.

L’économiste Patrick Artus entend se distinguer des prévisionnistes et s’affranchir des modèles. Il livre à l’actuariel son analyse des risques politiques, sociaux et, surtout, climatiques.

Les Français n’ont jamais été les champions des placements à risque et cette tendance à l’épargne de précaution s’est encore accrue récemment. Héritage culturel, facteurs institutionnels, raisons purement économiques… Les explications ne manquent pas, les paradoxes non plus.

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