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Les données numériques forment des océans d’informations. C’est là que les algorithmes d’intelligence artificielle peuvent détecter des corrélations permettant de dessiner l’avenir. Cela promet d’immenses progrès, notamment en médecine, une fois les comportements humains modélisés…

La nouvelle aurait pu passer sous les radars du lecteur non actuaire. Depuis le 1er janvier 2018, la norme de pratique actuarielle dite « NPA5 » est entrée en vigueur, encadrant pour les actuaires membres de l’Institut des actuaires l’utilisation et la protection des données massives, des données à caractère personnel et des données de santé. Une première mondiale, devançant même l’entrée en vigueur de l’européen RGPD.

Les modèles traditionnels (Strickler) de valorisation des couvertures de réassurance catastrophe en assurance de personnes remontent à 1960, et deviennent, vu la complexification des structures, trop restrictifs. Il existe donc une véritable nécessité de travailler et de développer des méthodes de valorisation innovantes et adaptées à cette nouvelle donne.

Il est l’homme d’une seule compagnie. Entré il y a plus de 41 ans chez Watson Wyatt, John Haley est depuis 20 ans à la tête du groupe devenu Willis Towers Watson. Actuaire de formation, il répond à l’actuariel.

Auteur, avec Jean-Hervé Lorenzi, du livre L’Avenir de notre liberté. Faut-il démanteler Google… et quelques autres ?, Mickaël Berrebi, appelle le politique à reprendre la main sur les « prophètes technologiques ».

Issu de l’École normale supérieure, Pierre-Henri Floquet se distingue par un parcours atypique dans le monde de la finance, un secteur où il aimerait d’ailleurs développer l’actuariat.

À l’heure où la violence des ouragans américains alerte régulièrement l’opinion internationale, un produit financier parimutuel propose une couverture assurantielle alternative. Solution novatrice ou fausse bonne idée ?

Bousculant le principe de la mutualisation, de nouveaux produits apparaissent pour répondre à des demandes toujours plus précises, toujours plus individuelles. Si l’heure est davantage à l’intention qu’au modèle, de nombreux acteurs semblent se préparer à cette révolution.

Nous sortons de l’âge du capitalisme pour entrer dans l’ère de la connaissance. Avec comme conséquence la mort de la finance et l’avènement de la data. L’impact est sans précédent sur le modèle de rentabilité des assureurs. Les actuaires doivent devenir « insurance data scientists » pour maximiser leur pertinence dans cet écosystème renouvelé.

Le 25 mai, le règlement européen sur la protection des données personnelles est entré en vigueur. Un bouleversement pour les entreprises et les institutions, qui doivent repenser leur gouvernance. Mais également un moyen politique pour l’Union européenne de prendre le leadership international sur la question.

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