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La valeur statistique de la vie humaine s’est imposée dans plusieurs pays comme un outil d’évaluation des impacts socio-économiques de divers projets d’investissements publics. En France, où son usage reste encore à la marge des décisions, des économistes réclament son évolution.

Rarement les avis de chercheurs ont eu un tel retentissement, politique, économique et social, que depuis le début de la crise sanitaire. À mesure des controverses et des réfutations, la confiance du grand public, désireux de voir émerger « une vérité », a vacillé. En temps de crise, la science peut-elle gagner la bataille de l’opinion et devenir un outil de gouvernance ?

Étienne Klein analyse l’ambivalence des relations entre la science et la société, que la crise sanitaire a révélée sous un nouveau jour. Il revient également sur la délicate articulation des temporalités politiques et scientifiques.

Selon l’Office international des épizooties (OIE*), les maladies émergentes sont des « infections nouvelles, causées par l’évolution ou la modification d’un agent pathogène ou d’un parasite existant ». Le caractère « nouveau » des maladies infectieuses émergentes (MIE) peut se traduire par un changement d’hôtes, de vecteur, de pathogénicité ou de souche.

Les stratégies à l’œuvre lors des grands conflits du XXe siècle ont bouleversé les économies, le système financier et les équilibres internationaux. La crise sanitaire aussi apporte son lot de transformations, que l’histoire économique des conflits met en perspective.

7 septembre 2050. Même ses plus fervents défenseurs déchantent. Trop gourmand en énergie et en ressources naturelles, le numérique génère 8 % des émissions de gaz à effet de serre depuis 2025. Et si Internet prenait finalement trop de place ?

30 mars 2050. Alors que l’anglicisation du français est en marche depuis des décennies, le globish a fini par le supplanter définitivement. à tel point que les chercheurs ne parviennent plus à présenter leurs connaissances dans leur langue maternelle et à partager leur pensée.

Spécialiste de la fabrique sociale du consommateur, Sophie Dubuisson-Quellier analyse le succès de l’économie comportementale et de ses outils, en particulier les nudges, auprès des acteurs publics et privés.

Usage du droit de vote, asymétrie entre minoritaires et majoritaires, émergence de nouveaux acteurs sur le marché… Tous les actionnaires ne pèsent pas de la même manière dans le débat et n’exercent pas en toute-puissance, à tout moment.

Pour figurer dans le top des classements, certaines écoles et universités repensent leurs programmes, leurs méthodes, leurs organisations… Ces innovations sont-elles vertueuses pour les étudiants et adaptées aux défis de nos sociétés ?

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