Élu en juillet à l’issue d’un renouvellement intégral du Conseil d’administration, le nouveau président de l’Institut des actuaires présente la vision et les objectifs de son équipe.
Vous êtes le nouveau président de l’Institut des actuaires. Quelles seront vos priorités pour ce mandat ?
Simon Le Dily : Je tiens tout d’abord à remercier Laurence Bauduin et les membres du précédent Conseil d’administration pour leur travail au service de l’Institut des actuaires et du mouvement actuariel. Je soulignerai particulièrement l’accréditation d’une nouvelle filière, l’adoption de nouveaux statuts et le développement international au travers de la Young Actuaries Initiative. Ces nouveaux statuts, justement, ont occasionné des élections dans un format inédit. Je remercie tous les actuaires qui se sont mobilisés, candidats et votants, pour faire vivre la démocratie de notre association. L’Institut des actuaires reste représenté par une gouvernance ambitieuse, qui saura le mener encore plus loin.
Avec le Bureau et l’ensemble du Conseil, notre feuille de route est claire. D’abord, intensifier les relations avec la place. L’Institut des actuaires est une grande maison, très productive, et une association reconnue d’utilité publique : il peut, et doit, apporter la meilleure contribution possible au service de l’intérêt général. Pour cela, la profession actuarielle doit être connue, reconnue et maintenue à son meilleur niveau. En plus de maintenir ses activités de soutien à la recherche, qui sont une de ses missions, l’Institut des actuaires doit accompagner la profession face à toutes les transformations qui la font évoluer avec la société, notamment l’intelligence artificielle. Enfin, si actuaire est bien une profession, cela renvoie à différents métiers, et nous devons aujourd’hui favoriser l’émergence des métiers de l’actuariat de demain.