EMMANUELLE HUET & BENOIT HALGAND

31 mars 2020  | Par Laure BERT
L'actuariel // Environnement // EMMANUELLE HUET & BENOIT HALGAND

Militants du collectif Pour un réveil écologique* Emmanuelle Huet et Benoît Halgand appellent les entreprises à placer la décarbonisation au cœur de leur modèle.

Vous êtes tous les deux militants au sein d’associations défendant la cause écologique. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager ?

Emmanuelle HUET : Au départ, je m’intéressais davantage aux questions sociales. Je m’étais d’ailleurs engagée au sein du Nouvel Observatoire de l’innovation sociale et environnementale (Noise), une association étudiante proche de l’économie sociale et solidaire. En parallèle, je me suis peu à peu formée aux problématiques environnementales. Ce n’est que fin 2018, lors d’une conférence, que le vrai déclic s’est produit. J’ai commencé à faire le lien entre toutes les failles de notre système économique et social et à réaliser que l’ensemble de ces défaillances menaçaient le système terre tout entier, et les conditions mêmes de l’existence de l’homme. J’ai alors pris conscience que la préservation de l’environnement était l’enjeu principal pour lequel il fallait que je me batte. Passé la première phase de choc, j’ai rejoint le collectif Pour un réveil écologique.
Benoît HALGAND : Depuis le lycée, je suis sensible à la question écologique. J’essaie d’avoir le minimum d’impact possible dans mes choix personnels. En arrivant à l’X, je me suis inscrit aux conférences de l’association de développement durable de l’école (DDX – Développement durable à l’X) et j’ai pris la mesure de l’ampleur du phénomène. Je me suis alors engagé dans l’association puis au sein du collectif.

Quels sont les objectifs du collectif Pour un réveil écologique ?

Emmanuelle HUET : Il s’agit d’inciter nos futurs employeurs, dans le privé comme dans le public, à placer l’écologie au centre de leur stratégie. Parce qu’aujourd’hui nous nous étonnons du décalage entre les appels de la communauté scientifique et le manque de réactivité des acteurs privés. Bien sûr, il faut que chacun commence par des actions individuelles. Mais cela ne peut suffire à modifier le système de manière globale. Si nous ne faisons pas bouger les entreprises et l’État, le changement restera marginal.

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